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lundi 31 mars 2014

Dépêches, infos et autres - Archives

Les gobelets satanistes de Starbucks

Miss Pinion, institutrice de son état et catholique de confession, a eu un choc en commandant deux boissons dans un Starbucks de Louisiane. Le couvercle du premier gobelet était orné d’un pentagramme et l’autre du « chiffre de la Bête », 666. « L’étoile, passe encore, puisqu’on la retrouve dans le logo de Starbucks. Mais le « 666 » va un peu trop loin» a-t-elle commenté sur Twitter. Le porte-parole de la chaîne a présenté ses plus plates excuses à la cliente choquée.

source: Paris-Match


Starbucks, entre personnel sataniste et militantisme LGBT

Par / le 5 avril 2014 à 11:04 / 

Deux enseignants catholiques ont exprimé leur indignation après qu’un employé de la chaîne de café Starbucks ait dessiné deux symboles sataniques sur les cafés crèmes qu’ils avaient demandés.

Dimanche, après commande de leur café au Starbucks du centre commercial Mall of Louisiana à Bâton Rouge, Megan K. Pinon a publié sur les réseaux sociaux des photos montrant un pentagramme (étoile à 5 branches, symbole utilisé par les satanistes) et 666 (chiffre de la Bête, représentation du diable) dessinés avec du sirop candy sur la crème de leurs cafés.

« Malheureusement, je ne peux pas nommer le jeune homme qui m’a servi, parce que j’étais tellement horrifié que je n’ai pas osé le regarder« , écrit Megan Pinon.

« L’étoile, passe encore, puisqu’on la retrouve dans le logo de Starbucks. Mais le 666, ça va trop loin« , commente l’institutrice sur Twitter.

Les réseaux sociaux se sont emparés de l’incident qui a rapidement pris une dimension médiatique, contraignant Tom Kuhn, le porte-parole de la chaîne Starbucks a présenté ses plates excuses.

source : mediapresse-info

Italie : le sang de Jean-Paul II pour célébrer Satan

Par la rédaction - 27 janvier 2014 - Commentaires (au 01/01/2014) : 316

Une relique contenant du sang de Jean-Paul II a été volée dans une église italienne. Les enquêteurs soupçonnent des satanistes d'avoir commis le forfait.


Justice : le cas Echols

Echols a passé 18 ans dans le couloir de la mort


Patrick Dils en France, Damien Echols aux USA. Tous deux victimes d’une erreur judiciaire. L’Américain a passé deux décennies en prison pour l’affaire dite des « West Memphis Three ». La mobilisation des stars l’a sauvé.


Comment vivez-vous deux ans et demi après cette libération ?
«J’ai vécu durant vingt ans dans une boite. J’ai été seul durant dix ans et d’un seul coup, je suis propulsé dans le vrai monde, sur une autre planète. Je dois m’adapter chaque seconde à cette nouvelle vie. Je n’ai pas eu d’ordinateur depuis 1986, je n’ai jamais eu de téléphone mobile. Pour m’en sortir, il faut que j’affronte ces choses qui m’effraient… J’ai beau vous parler à Paris, pour le système judiciaire américain, je reste coupable. »
Quand vous étiez dans le couloir de la mort, vers quoi votre esprit vous portait-il ?
« J’imaginais partager du temps dans une maison avec Lorri (N.D.L.R. : sa femme qu’il a épousée en 1999 en prison), aller boire un verre, me rendre dans un parc pour enlever mes chaussures et sentir l’herbe sous les pieds. À la longue, j’avais tout perdu : le goût de la pizza, même la sensation du soleil sur la peau. Lorri m’a permis de surmonter tout ça et d’entrevoir des jours meilleurs. »

Votre affaire correspond à une époque particulière aux USA, où une certaine peur du satanisme amenait à des extrémités, non ?
« Une grande partie des USA, dont l’Arkansas, est décrite comme the « Bible belt » (la ceinture de la Bible) avec un nombre important de fondamentalistes chrétiens de la droite dure. Tout ce qui est hors de leurs valeurs, de leurs idées, de leurs concepts, est immédiatement suspect. Ils m’ont vu me balader en ville, habillé tout en noir, avec de longs cheveux, écouter du heavy metal. Aujourd’hui, tout le monde écoute Metallica, mais en 1993, cette musique était considérée comme « dangereuse ». Lors de notre procès, l’accusation a mentionné qu’on portait des tee-shirts de Metallica, qu’on avait des albums de Megadeth, des posters de Slayer. C’était une preuve supplémentaire qu’on était coupable. On a appelé aux USA cette période « Satanic panic », elle a infiltré les médias, le gouvernement, ça a pris des proportions folles et conduit des gens en prison… »
La justice de votre pays serait guidée, d’après vous, par la politique et l’argent.
« Dans la majorité des pays, les juges sont indépendants. Aux USA, les juges, les procureurs, les attorneys sont en réalité surtout des politiciens. Leur premier intérêt : assurer leur prochaine réélection. Dans mon cas précis, ils ont voulu montrer qu’ils pouvaient conduire quelqu’un jusqu’à la peine de mort ! La corruption aussi est très présente. Des liens étroits existent entre ces politiciens et le pouvoir de l’argent. Les prisons sont privatisées, c’est un énorme business. N’importe quelle société peut ouvrir sa propre prison et faire de l’argent avec… Les Américains ne réalisent pas ce qui se passe, ils sont plus occupés à découvrir les dernières frasques de Britney Spears ou Kim Kardashian. »
Comment vivez-vous le fait de passer du statut de prisonnier à celui de quasi rock-star ?
« On est dans un monde où la célébrité est devenue tellement importante… Mais les gens connus le sont pour leur art, leur talent, leur habilité à jouer, à chanter, à être sur scène. C’est ce qui les fait émerger de la foule. Nous, on l’est par la chose horrible qui nous est arrivée. Pas par ce qu’on a fait, mais par la tragédie que nous avons traversée. C’est pourquoi je ne ressens pas cet aspect de la célébrité. Je me sens plutôt comme une sorte de monstre, comme ceux, physiquement déformés, que l’on exhibait autrefois dans les cirques. J’ai l’impression d’être « freak ».
Pourquoi des stars comme Johnny Depp ou Marylin Manson vous ont-elles soutenues ?
« Avant d’être acteur, Johnny vivait dans une ville pauvre du Sud, Eddie a travaillé lui dans une station-service. Marylin Manson a toujours été un peu en marge de la société. Donc quand ils m’ont vu, ils ont réalisé que ça aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre eux. Toutes ces personnes sont devenues plus proches que ma propre famille. Si ces gens-là ne s’étaient pas intéressés à mon cas, je serais mort. »

Propos recueillis par Xavier FRÈRE.

dimanche 30 mars 2014

Fermeture des Forums d'Onnouscachetout.com ?

Alors que la Lilith Team s'aprêtait à entamer une reprise d'une (fumeuse) discussion au sujet d'une soi-disante différence entre satanistes et lucifériens ouverte il y a quelques mois, les célèbres Forums d'Onnouscachetout.com sont actuellement fermés pour cause de "maintenance".

L’équipe d’ONCT traverse actuellement un enchaînement de situations : départ de membres et de modérateurs, révélations d'informations personnelles sur l'équipe, lassitude, problèmes techniques… qui a amené la formation d'une cellule de crise pour développer, ces derniers jours, un énorme travail de recherche et de concertation.
Contrairement à ce qui a été écrit ici ou ailleurs, nous ne subissons pas de pressions : nous gérons de manière collégiale un enchaînement d’événements, et avons préféré fermer le site et le forum afin d'agir dans les meilleures conditions.
Nous sommes sincèrement désolés des inconvénients occasionnés par cette fermeture.
Nous vous tiendrons informés très prochainement.
L'équipe du site.



Nous espérons sincèrement que cette fermeture ne sera que momentanée. Si l'objectivité  des sites et forums de l'équipe d'Onnouscachetout.com a suscité un certain nombre de discussions houleuses de notre côté, il n'est pas moins vrai que les mêmes sites et forums ont toujours suscité notre intérêt de par la foisonnante diversité des points de vue exprimés.

Nous profitons de l'occasion pour lancer un appel, tant aux contributeurs de ce blog qu'à ses lectrices, afin que vous n'hésitiez pas à faire partager les éventuelles archives gardées dans les méandres de l'arborescence de vos sous-répertoires... 

Merci d'avance  :p

dimanche 9 mars 2014

La nuit...


Michel Jonasz
C'est la nuit
Palais des Sports


George Benson
Give me the night


test


Jean Markale - Les trois spirales





A propos des Gaulois, il est bon de se rappeler que leurs lointains prédécesseurs, trois mille ans avant eux, ces mystérieux constructeurs de mégalithes, avaient eux aussi des conceptions métaphysiques très évoluées. Sans ces conceptions, ils n’auraient jamais bâti leurs cairns selon des plans bien précis et biens étudiés, comme par exemple les orienter de telle sorte que le soleil levant du solstice d’hiver vienne illuminer la chambre funéraire centrale afin d’y procéder à la renaissance symbolique des cendres ou des ossements des défunts qui y étaient placés. Et, comme les Celtes, d’origine indo-européenne, détenteurs d’une sagesse traditionnelle incontestable, ont enrichi leurs recherches en assimilant les spéculations des peuples qui les ont précédés, on ne peut pas douter de leur vie spirituelle.

Les Grecs et les Latins qui ont côtoyé les Gaulois le savaient bien et en ont rendu témoignage. « D’après vous [il s’agit des druides], les ombres ne gagnent pas les séjours silencieux de l’Érèbe et les pâles royaumes de Dis ; le même esprit gouverne un autre corps dans un autre monde » (Lucain, la Pharsale, vers 450-451). D’ailleurs, dit Jules César, très au courant des faits gaulois, les druides enseignent que « les âmes ne périssent pas, mais passent après la mort d’un corps à un autre » (De Bello gallico, VI, 14). Les âmes sont immortelles », ajoute Pomponius Méla (III, 3), « et il y a une autre vie chez les morts. » Quant à Valère Maxime, il trouve cette croyance gauloise stupide, mais il la prend en considération parce que le grand Pythagore a dit la même chose.

Le problème, car il y en a un, c’est que toutes ces remarques ne sont pas dues à des Celtes, mais à des étrangers qui ne comprenaient pas toujours très bien la pensée celtique ou qui l’interprétaient à leur manière. Les Gaulois n’ont pas écrit, les autres peuples celtes non plus, du moins pas avant d’avoir été christianisés. Et, en dehors des témoignages grecs et latins, les seuls documents dont on peut disposer sont les manuscrits irlandais et gallois écrits en langue celtique (gaélique ou gallois), mais par des moines chrétiens qui, malgré leur bonne volonté et le désir de conserver leurs traditions ancestrales, n’en étaient pas moins marqués par l’idéologie de la nouvelle religion. Car si nous connaissons assez bien le rôle des druides dans la société celtique, nous ignorons à peu près tout de leur doctrine. Ils l’enseignaient oralement, pendant une vingtaine d’années, selon César et Pomponius Méla, sous forme de vers à apprendre par cœur. Et ils interdisaient l’usage de l’écriture, utilisant eux-mêmes les caractères grecs lorsqu’ils avaient besoin de communiquer avec d’autres peuples. Cette interdiction de l’écriture, César l’explique avec beaucoup de clarté : les druides ne veulent pas que leur doctrine soit divulguée à n’importe qui, et l’écriture rend paresseux. En effet, le fait d’écrire supprime la fonction de mémoire et la mémoire est le patrimoine d’un peuple. Il est vrai qu’une tradition qui est mise par écrit est une tradition figée, presque morte, qui n’évolue plus, tandis qu’une tradition transmise par voie orale est une tradition vivante, ajoutant ou supprimant des éléments à chaque transmission de génération en génération. La tradition druidique était donc parfaitement vivante. Malheureusement, comme les druides ont disparu à l’arrivée des missionnaires chrétiens, se fondant d’ailleurs très souvent en eux, leur doctrine n’est plus qu’à l’état de vague souvenir, et il faut, pour tenter de la reconstituer, extrapoler à partir des textes grecs et latins, des informations fournies par l’archéologie, puis des textes tardifs irlandais et gallois et même des contes populaires oraux répandus dans les campagnes de l’Europe occidentale. Et comme il s’agit d’une tradition orale, elle est susceptible d’avoir été modifiée au cours des siècles : on en est réduit aux hypothèses et aux reconstitutions conjecturales.
[...]
Il existe cependant des éléments qui peuvent conduire à des observations pertinentes : des objets d’art recueillis lors de fouilles archéologiques peuvent en dire très long sur le système métaphysique des Celtes, cela pour peu qu’on veuille bien les étudier en fonction de tous les autres éléments à notre disposition, témoignages grecs et latins, récits mythologiques de l’ancienne Irlande, contes populaires et même tous ces rituels dits païens encore bien répandus dans les sociétés rurales. C’est là que se trouve la mémoire ancestrale. C’est là que se manifestent peut-être les derniers vestiges de ce que les druides, prêtres et inspirateurs de la société celtique, « maître de sagesse », comme les appelle Pomponius Méla, enseignaient à leurs élèves, « en cachette, pendant vingt ans, soit dans des cavernes, soit dans des bois retirés ».

Pline l’Ancien se fait d’abord l’écho d’une curieuse opinion qui devait être partagée par tous les Grecs et les Romains : le nom des druides proviendrait de celui du chêne grec, drus. À vrai dire, on ne voit pas pourquoi les Celtes seraient allés chercher le nom de leurs prêtres ailleurs que chez eux, mais cette connotation du druide avec le chêne a paru tellement évidente que c’est devenu presque un lieu commun que de faire du druide un « homme du chêne ». Certes, dans de nombreuses traditions antiques, le chêne est associé à la divinité : il représente la force vitale, donc la force divine, et, selon Maxime de Tyr, il est même la représentation de Zeus. Cependant l’information donnée par Pline est bien nuancée. Il dit exactement : « Les druides n’accompliront aucun rite sans la présence d’une branche de cet arbre, si bien qu’il semble possible que les druides tiennent leur nom du grec » (Histoire naturelle, XVI, 249). Mais si cela semble possible, une analyse linguistique prouve que cela est impossible. Le terme employé par César est la forme latine druides à la troisième déclinaison, ce qui suppose au singulier un génitif druidis et un nominatif druis. Or la forme druides ne peut provenir que d’un ancien celtique druwides qui se décompose facilement en deux éléments : le premier est dru-, préfixe superlatif (qui a donné l’adverbe français « très »), le second est wid, d’une racine indo-européenne qui a donné le grec idein, « voir » et le latin videre, « voir, savoir ». Littéralement les druides sont donc des « très voyants » ou, ce qui n’est pas contradictoire, des « très savants ».